CONTRE TOUT CONTRE

Bottes de sept lieues

Un paire de bottes et une grande marche dans la campagne, qui dit mieux ?

Le goût du printemps

Le coucou -ou Primevère ou Primula veris. En énormes bouquets pour y enfoncer le nez et se laisser transporter par leur parfum. Tirer délicatement sur une fleur, retirer du bout des incisives le minuscule bulbe et sa tige et aspirer. Un goût délicat et sucré mais aussi un goût de trop peu qui donne envie de recommencer à l’infini.

Education

Quand je pense à la responsabilité qui m’a été donnée en ayant des enfants, j’ai le vertige. Petits êtres en apprentissage d’une vie qui sera loin d’être un long fleuve tranquille, citoyens de demain, responsables et capables de discernement. Au fond, mieux vaut essayer de ne pas trop y penser et vivre. Justement, c'est en nous observant au quotidien qu'ils apprennent le plus, inutile donc de leur expliquer ce qu'il faut faire si l'exemple que nous leur donnons de nous est tout différent. Il y a juste un truc qui m'embête en ce moment, depuis que j'ai arrêté de travailler, Zoé se met à faire des tâches ménagères...

week-end culturel

Plus qu'hier, moins que demain

Vous, je ne sais pas, mais moi, un garçon comme Gilles Gabriel, je craque instantanément. Gilles, si tu me lis, avec moi, ce sera plus qu'hier, moins que demain.

une fan d'avant l'heure.

ps : Gilles a aussi son myspace

Perception

« Dans une famille on a beau avoir vécu les mêmes choses, on n'a pas les mêmes souvenirs. » Marie Darrieussecq

Cigognot

Pendant longtemps tu étais mon petit frère. J'ai réalisé un jour que tu étais adulte et que dire mon "petit frère" n'avait plus vraiment le même sens. Aujourd'hui, à 35 ans, j'ai l'impression soudaine que tu vas me dépasser... Fais quand même gaffe.

Puisque c'est aujourd'hui ton anniversaire, BON ANNIVERSAIRE !! Fred se joint à moi, même s'il n'est pas sur la photo (ci-contre), tu le connais, il était parti bricoler sa moto...

L'art de botter en touche

"Dis maman, comment on fait les bébés ?". Je m'attendais un jour ou l'autre à cette question, j'avais même posé quelques jalons. Mais là, dans la voiture, le dos tourné à mes 2 oiseaux, je me sens soudain prise de court. Zoé, peut être la plus intéressée par le sujet, tente une explication, issue sans doute de bribes de conversations entendues à l'école. Habituée à toujours répondre à leurs questions, je cherche, accrochée à mon volant, quel pourrait bien-être mon point de départ : métaphore ? -la petite graine-... pffff, pas facile. Silence dans la voiture. Attente de réponse. Rien ne me vient de vraiment satisfaisant. Guillaume sentant sans doute la complexité de la réponse, se tourne vers sa soeur et lui dit "bon, de toute façon Zoé, moi je m'en fiche, on a le temps, je verrai bien quand je serai marié..." Depuis, nous n'avons pas réabordé ce sujet, mais j'avoue y réfléchir pour leur donner une réponse ni noeud noeud, ni gore. Un dessin peut-être ?!

Le testament de Suzette

A l’école primaire, pour la kermesse, maman était faiseuse de crêpes. Son stand ne désemplissait pas. Pourquoi les gens se damnaient-ils pour cette chose ronde et plate faite de lait, de farine, d’œufs et de beurre ?? Cet engouement était pour moi un véritable mystère. La vraie question est : apprécie-t-on ce que l’on a depuis toujours ? Apparemment non. Après plus de 20 ans de sevrage et sans doute avec l’arrivée de mes enfants, je m’y suis mise. La magie a opéré. Les enfants adorent les préparer avec moi, assis sur le plan de travail, chacun casse son œuf et mélange la pâte. Sautées, tartinées ou saupoudrées de sucre, pliées en triangle, elles sont avalées goulûment. Mes crêpes parties sont devenues des moments rituels, petits plaisirs de la vie à transmettre.

Main verte

 Combien sont mortes avec nous ? Impossible à dénombrer… Offertes sur le pas de la porte en arrivant chez nous. Grandes, petites, filiformes, colorées, grasses, je les ai toutes accueillies avec le sourire, à bras ouverts mais au fond de moi, toujours cette même angoisse : combien de jours tiendra-t-elle avant de mourir. La plus majestueuse : un hortensia offert par nos voisins du dessus - E&E 2B - : 1 semaine. La plus chère : sans doute un bonsai plein de promesses qui aurait du nous donner de petits fruits : 1 an avant de le jeter, même sec, il semblait toujours vivant, mais pas de quoi faire une flambée dans la cheminée. La dernière en date une hyacinthe, elle a embaumé notre salon une semaine avant de flétrir. Les plantes ne sont pas heureuses chez nous, non, vraiment, sauf… notre plante carnivore. Depuis plus de 2 ans elle s’accroche, vit sa vie, perd ses feuilles et refait de petites  pousses quasi instantanément, cette plante est d’une constance rare. Je la scrute chaque semaine à l’affût d’un signe de faiblesse, mais rien, alors je continue à l’abreuver et elle se nourrit de mouches qui se laissent piéger dans ses mâchoires.  Depuis une semaine, - est-ce un signe de bien être ? - une tige a surgi de son cœur, une tige verte qui n’en finit pas de pousser, bientôt prête à crever le plafond, à atteindre les nuages, un remake de Jack et le Haricot magique ? Puisque Gertrude tu as décidé de nous étonner, à notre tour, aujourd’hui nous t’avons changée de maison : un tout nouveau pot orange pour qu’enfin tu puisses t’épanouir pleinement. 

1er avril fébrile

Déposée à l’école ce matin, Zoé était fière de pouvoir coller son joli poisson dans le dos de son maître. Loin d’être la première à avoir eu cette idée brillante, j’ai découvert -non, pas le dos- mais le postérieur de l’instituteur recouvert de poissons multicolores. Plus de 23 mains aux fesses, forcément, à 5 ans, même sur la pointe des pieds, difficile d’atteindre le haut du dos…

A quand dans ma boite aux lettres le courrier de convocation de ma fille au tribunal pour harcèlement ??

Décollage, atterissage

Portée par le vent, mes idées, mes projets tourbillonnent dans ma tête, je vole.

Grosse fatigue, méchant microbe, je suis anéantie.

Equilibre précaire entre le corps et l’esprit, interaction inévitable et redoutable.

« A quoi reconnaît-on les gens fatigués. A ce qu'ils font des choses sans arrêt. » Christian Bobin

Scintillements

Education d'une truffe

Clochette n'est pas arrivée à Pâques, avec les autres, plus grosses.

Clochette est une chienne, non, pas une chienne à sa maman -ou à son papa- vous ne la verrez jamais en manteau, enrubannée ou parfumée. Clochette aura bientôt un métier : chercheuse et trouveuse, espérons, de truffes (non pas celles là, les autres) celles que l’on passe sous le manteau, que les fins gastronomes s’arrachent à prix d’or, celles que les chinois ont blanches et que certains petits malins essayent de déguiser en Zorro : toutes noires. Aujour'hui Clochette est un peu à l'école, elle apprend avec son maître et sa maîtresse -d'école pour de vrai- son métier de demain.

Destinée

Petite, je feuilletais les pages de l'annuaire téléphonique à la recherche de patronymes évoquateurs ; Monsieur Bonbon, Monsieur Boulanger, Madame Rateau, Monsieur Pelle, Plume... Nous composions, une amie et moi, à tour de rôle le numéro de téléphone de notre cobaye. Mouchoir devant le combiné, pour celle qui allait parler, et écouteur collé à l'oreille pour l'autre -(le mouchoir devant le combiné avait pour but de ne pas se faire reconnaitre...!). Les bip bip bip d'attente de connection à la ligne nous semblaient interminables et bien souvent nous raccrochions au premier "Allo", prises d'un fou rire incontrôlable. Nous pouvions passer une bonne partie de l'après-midi à déranger de braves gens qui ne devaient pas en être à leur première blague sur leur nom. En général, c'est papa qui mettait fin à notre petit séance de rigolade en pestant violemment contre celui, en l'occurrence celle, qui encombrait sa ligne téléphonique. Aujourd'hui, ce petit jeu n'est plus possible, nous sommes entourés de mouchards et, je ne suis pas certaine qu'à bientôt xx ans me livrer à ce genre de blagues m'assure autant de plaisir ! et quand bien même, ma santé mentale serait en jeu. Voici donc, photo ci-contre, un petit souvenir glané récemment, une plaque devant laquelle je me suis arrêtée souvent, juste histoire de vérifier que je n'avais pas la berlue. Une question me trotte dans la tête : cette dame est-elle Bargeot de naissance, ou l'est-elle devenue grâce à son mari ?

So far away

Gros mot d'enfant

Patate n.f. Gros mot de Charlotte (pas la variété, mais l'autre). Ne se dit qu'une seule fois, de préférence en présence de cousins. Forcément, l'interdit à presque 4 ans, ça se partage.

Maison de vacances

Cette maison est en pleine ville, proche de la montagne. Les vacances, la mer, les embruns ne me semblent pourtant pas loin. Regarder ce qui nous entoure en décalant notre regard. Tout est dans la façon de percevoir.

"Les perceptions des sens et les jugements de l'esprit sont des sources d'illusion et des causes d'incertitude". Anatole France

Une dent contre...

Angoisses profondes. Pas douillette pour deux sous, pourtant, je hais les dentistes. A l’instar des garagistes, on est obligé de leur faire confiance et, quoi qu’ils tripotent, on sait que l’addition sera forcément salée. Plus d’une dizaine de praticiens fréquentés à Paris, avec en moyenne 2 ans de fidélité à chacun d’eux, le temps nécessaire pour leur permettre de s’offrir leur voyage aux Seychelles en hôtel 4*. Je les hais pour la confiance que j’avais mise en eux et trahie imman-quablement ; dents refaites sans vraie nécessité dont la durée de vie n’excède pas 3 ans, travail bâclé et dent arrachée. Comme je regrette cette dentiste de province expatriée depuis 20 ans en Afrique et dont les travaux sont toujours en place… si j’avais su, un aller-retour à Bamako aurait finalement été bien moins onéreux. Aujourd’hui, j’essaye d’oublier ce mal de dent lancinant, pourtant, je sais que très prochainement je devrai refaire confiance à l'un de ces charlatans mais lequel choisir parmi la vingtaine de praticiens de cette nouvelle ville ?

« Les dentistes sont incapables de poser des questions qui nécessitent juste "oui" ou "non" en réponse. » Loi de Murphy

Dessin d'enfant

Les dessins de Zoé sont toujours plein de gaité et de magie... Merci ma chérie.

Joyeux anniversaires

Moins pire aux fléchettes qu’en anniversaires, cibler la bonne date, mais avant tout la retenir, est pour moi un exercice d’une difficulté extrême. J’ai bien essayé de tricher en notant les dates anniversaires des personnes qui me sont proches sur un carnet, mais, je le consulte immanquablement trop tôt ou trop tard. Donc, joyeux anniversaires aux oubliés de ma pauvre mémoire et particulièrement à Etienne. 40 ans, âge terrible pour l’avoir franchi moi-même il y a quelques temps, âge du premier bilan vraiment sérieux : à 30 tout est possible, à 40, il vaudrait mieux ne pas se rater, identifier ses désirs et bien affiner ses choix. Quelques années après ce passage difficile -ou cet électrochoc nécessaire, je sais aujourd’hui que c’est peut-être la plus belle période de ma vie, celle de l’action, qui me permettra de ne jamais avoir à regretter de ne pas avoir fait. Finalement, on devrait vivre à l’envers, rajeunir au lieu de vieillir pour mieux exploiter les richesses que l’expérience nous offre.

Soyez sympas, aidez moi, passez moi un coup de fils le jour de votre anniversaire pour que je ne l’oublie pas !

Petits tassements de l'ego

Aujourd’hui, Aglaé a envie de s’occuper d’elle, de faire une folie et de craquer pour la crème 47 aux acides pectiques. Pas dupe, mais quand même, des fois qu’elle passerait à côté d’une innovation technologique au service de sa peau… Gisèle, son nom est inscrit sur sa blouse, accueille Aglaé dans son sanctuaire tout entier dédié à la beauté. : -«bonjour madame, vous désirez ?» ses yeux scannent Aglaé, à côté de cette déesse, elle se sent terne. Gisèle arbore une peau nette, lisse et mat. Aglaé a beau chercher, aucune trace de maquillage qui coule, aucune zone brillante. –«Heuuu, voilà, je souhaiterais la dernière crème de chez Guirlande» -«Ah oui la crème 47 aux acides pectiques !» -«heu, oui, c’est ça.» -«permettez-moi de vous donner un conseil, la crème 47 est parfaite pour les peaux sèches, je crois que sur une peau mixte comme la vôtre le révélateur de teint semi-brouillé serait plus adapté» ça y est, le couteau est planté ! Aglaé a envie de lui ricaner au nez, de l’insulter, moi, une peau mixte ! ! grasse pendant qu’elle y est. Et pourtant un petit «ah bon, vous croyez ?» s’échappe de ses lèvres -«oui bien sur, je vous conseillerais également le masque pureté express de chez Détérior, une vraie cure de jouvence pour votre peau, vous verrez, formidable» -«ah bon..», Aglaé tente d’apercevoir le prix des articles miracles serrés dans les mains de Gisèle, mais impossible… -«et avec cela, que vous faudra-t-il d’autre ?»-« ben…» ça y est, Aglaé disjoncte «auriez-vous un fond de teint non gras couvrant et lissant ?»- «bien sûr, le dernier né de chez Eliotquèce» Total de ces emplettes : 103 euros et en cadeau une carte de fidélité…

«Cible. En marketing, ce qu'il faut toucher pour ne pas couler.» Marie-Anne Dujarier

Itinéraire

«La route du bonheur est peut-être la route de l'oubli.» Yasmina Reza

Ames amies

Leçon de choses au cours d’une promenade au cimetière américain avec les enfants. Batterie vide dans mon appareil photo. Lieu empreint de sérénité. Nous étions seuls, enfin presque, entourés d’à peu près 5 000 âmes silencieuses –fort heureusement : mon anglais n’est plus ce qu’il était, j’aurais eu du mal à tout comprendre, surtout avec l’accent texan de certains. Je pense à «mes» morts, ceux qui sont partis et qui m’étaient proches, ils le sont toujours et me sont d’une grande aide et ça, dans une discrétion absolue.

«La vie est faite d'illusions. Parmi ces illusions, certaines réussissent. Ce sont elles qui constituent la réalité.» Jacques Audiberti

Bestiaire

Poser un lapin

Donner sa langue au chat

Etre excité comme une puce

Avoir une mémoire d’éléphant

Avoir une faim de loup

Etre doux comme un agneau

Etre myope comme une taupe

Avoir la chair de poule

Avoir des mollets de coq

Etre nu comme un ver

Etre serrés comme des sardines

Etre têtu comme une mule

Avoir un chat dans la gorge

Avoir un caractère de chien

Avoir des fourmis dans les jambes

« Le coup du lapin ça doit être terrible chez la girafe. » Philippe Geluck

Ange du sommeil

Attendre d’être envahie par la fatigue, par l’envie de dormir. Pas léthargique mais bien consciente. Profiter de ces moments de plaisir, décuplés puisque j’en connais l’issue : le sommeil. Moments magiques où j’ai l’impression de gagner du temps. Exercice périlleux qui m’amène à repousser au maximum l’instant où je partirai, cette seconde où je basculerai, où mon corps et mon esprit se mettront en veille. J’échoue parfois et je rage de devoir attendre le cycle de sommeil suivant, mais c’est le jeu.

Les rêves ont été créés pour qu'on ne s'ennuie pas pendant le sommeil. Pierre Dac

Inventaire

La vie de couple- n’est pas un long fleuve tranquille, non mais sans blague ?!

Un mari

2 enfants

2 motos

Des petits papiers

Une maison

Des attentions

Du soleil

Des oiseaux

Un p’tit verre de Bordeaux

Les amis

Des câlins

Des chagrins

Des outils partout

Un ensemble commun

Et naturellement pas de chien !

«Notre vie n'est pas derrière nous, ni avant, ni maintenant, elle est dedans. » Jacques Prévert

Réflexe

Quand j’ai mon appareil photo sous la main je clique et je peux partager avec vous. Quand je ne l’ai pas, les images restent dans ma tête. Je cherche encore où y brancher ma clé USB. J'ai pris toutes les photos de ce blog, à gauche, fresque murale à Londres (Portobello)

«Vous n'avez pas besoin d'aller chercher les photos, la matière est généreuse. Vous sortez de chez vous et les photos sont là à vous regarder fixement.» Lee Friedlander

Janette

Il y a quelques temps, je suis passée en voiture devant la devanture d’un salon de coiffure ; une envie soudaine de m’arrêter pour y pénétrer. Pas pour me faire couper les cheveux mais pour savoir si l’intérieur m’offrirait les mêmes sensations que l’extérieur. Ce salon est désuet J’ai cherché longtemps pourquoi il avait produit un tel effet sur moi. J’ai trouvé. Une copie quasi conforme du salon de coiffure « Janette » dans lequel j’accompagnais maman dans les années 70. Une forte odeur de laque saisissait la narine, une rangée de femmes au bac, ces bacs noirs qui ciselaient la nuque, des séchoirs à roulettes, des paniers de bigoudis multicolores et multi tailles, des morceaux de mouchoirs en papier bien empilés et tendus, un à un, à la cadence d’un métronome, par la cliente à sa coiffeuse pour séparer la mèche de cheveu du bigoudi. Tantôt le peigne à queue, tantôt l’épingle à cheveu coincé entre les lèvres de la coiffeuse pour fixer le bigoudi. Le filet final pour envelopper la création et plaquer le cheveu rebelle.

Janette régnait dans son salon. Plantureuse, rieuse, cette femme donnait envie de vivre à fond. L’atmosphère du salon était bon enfant et, voir toutes ces ménagères prendre soin d’elles, entre le petit déjeuner et le pot au feu de midi, avait quelque chose de rassurant. J’étais enfant, c’était la fin des 30 glorieuses, on écoutait ABBA, Bowie, Polnareff. Le film « Les Valseuses » créait la polémique, la 3^ème chaîne de TV apparaissait, je connaissais par cœur les paroles de «La Drague» de Guy Bedos et Sophie Daumier auxquelles je ne comprenais rien… et nous dînions dans la cuisine sur des tabourets TAM TAM orange.

« Les souvenirs sont des enfants du hasard, seuls les truqueurs ont leur mémoire en ordre. » Daniel Pennac

Qui me passe le flacon ?

"Le rire est un désinfectant." Maurice Chapelan